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timestamp: "00:00:05"
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title: "Introduction et contexte de l'émission"
quote: "salut à tous c'est Windob de la 1518 radio voici le podcast de l'émission politique du dimanche 27 mai en compagnie d'Alain Soral"
details:
L'émission politique de la radio 1518 accueille Alain Soral, écrivain et président de l'association Égalité et Réconciliation, pour une discussion approfondie sur des sujets politiques et sociaux. Les animateurs présentent rapidement le programme et invitent les auditeurs à interagir via les réseaux sociaux et une plateforme SMS, malgré quelques problèmes techniques signalés. Cette introduction met en place le cadre d'un débat libre et amateur, revendiqué comme tel par les organisateurs, qui insistent sur leur volonté de permettre l'expression d'idées diverses sans but lucratif. L'ambiance est décrite comme jeune et engagée, avec des animateurs aux profils variés (étudiants, professeurs, etc.) et aux opinions politiques divergentes, ce qui promet des échanges riches et parfois conflictuels.
Alain Soral est présenté comme une figure controversée, ancien militant communiste puis membre du Front national, maintenant à la tête d'une association qui prône la réconciliation nationale. Son invitation suscite des réactions mitigées, certaines critiques pointant le jeune âge et l'amateurisme des animateurs, tandis que d'autres saluent l'ouverture à des voix alternatives. Les animateurs défendent leur démarche en rappelant qu'ils ont déjà invité des personnalités de tous bords politiques, insistant sur leur engagement pour la liberté d'expression malgré les pressions extérieures, notamment de la part de groupes comme la Ligue de défense juive.
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timestamp: "00:03:01"
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title: "Présentation des animateurs et retour sur l'actualité"
quote: "on revendique cet amateurisme on n'est pas des pros on n'est pas un média qui qui a pour but de s'enrichir"
details:
Les animateurs se présentent tour à tour, révélant une diversité de parcours et d'opinions politiques: from communistes anarchistes to libéraux et nationalistes. Cette variété reflète la volonté de la radio de créer un espace de débat pluraliste. Windob, l'animateur principal, revient sur les critiques reçues suite à l'invitation d'Alain Soral, défendant l'amateurisme revendiqué de la radio comme une force permettant une liberté d'expression authentique, loin des contraintes des médias traditionnels. Il insiste sur la jeunesse des participants, vue non comme une faiblesse, mais comme une opportunité pour des échanges francs et non formatés.
Le segment actualité permet à chaque animateur de commenter un événement marquant de la semaine. Les sujets abordés sont variés: les manifestations étudiantes au Québec contre la hausse des frais de scolarité, la crise politique et économique en Grèce avec le risque de bank run, la visite du ministre de l'Intérieur Manuel Valls à Marseille, les malversations de la banque JPMorgan, et la campagne des législatives françaises. Alain Soral ajoute deux faits: l'exemption fiscale de Christine Lagarde, qu'il juge hypocrite face aux exigences faites aux Grecs, et la sélection à Cannes du documentaire de Bernard-Henri Levy sur la Libye, qu'il critique comme une apologie de la guerre, contrastant avec la censure subie par le film de Dieudonné.
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timestamp: "00:08:29"
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title: "Analyse de la présidentielle française et critique des médias"
quote: "malgré le quinquennat catastrophique de Sarkozy il puisse encore faire 27% au premier tour"
details:
Alain Soral livre une analyse sévère des résultats de la présidentielle. Il exprime son étonnement face au score de Nicolas Sarkozy (27%), qu'il interprète comme un signe de l'abaissement de la conscience populaire et de la puissance de la propagande médiatique. Il estime que le score de Marine Le Pen (17,9%) est faible au regard de la crise et de la pertinence de son discours anti-mondialisation, attribuant cette sous-performance à son islamophobie, qui l'a rendue moins "présidentiable" aux yeux d'un électorat français décrit comme "lâche et faux cul". Soral argue que son amalgame entre musulmans, islamistes radicaux et délinquants lors de l'affaire Merah lui a coûté cher.
Soral développe une critique acerbe du système médiatique, qu'il accuse de servir de courroie de transmission à l'oligarchie financière. Il illustre son propos avec l'exemple de la censure du film de Dieudonné au marché de Cannes, contrastée avec la sélection officielle du documentaire de BHL sur la Libye. Pour lui, cela prouve que l'État de droit est bafoué au profit d'intérêts communautaires minoritaires. Il rejette les accusations d'amalgame, arguant que lorsqu'on parle "des Américains" ou "des Allemands" dans un contexte historique, on ne précise pas qu'il s'agit des dirigeants, et que la même logique devrait s'appliquer lorsqu'on critique "la communauté juive organisée".
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timestamp: "00:25:24"
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title: "Vision de la démocratie et projet de société"
quote: "je ne suis pas démocrate je pense que rien ne sortira jamais des urnes"
details:
Alain Soral expose sa défiance envers la démocratie représentative, qu'il qualifie de "mascarade" et de "démocratie de marché et d'opinion" dans son livre. Il lui oppose soit un système de démocratie directe avec tirage au sort (comme dans la Grèce antique, bien qu'il en reconnaisse les limites excluantes), soit un retour à la monarchie, qu'il voit comme un moyen de préserver l'indépendance nationale. Il se décrit comme un hybride "anarcho-nationaliste", à l'aise avec des penseurs issus du syndicalisme révolutionnaire (Sorel, Proudhon) et de l'Action française (Maurras).
Interrogé sur le candidat qu'il soutient, Soral déclare avoir voté Marine Le Pen pour sa critique du mondialisme, qu'il juge la plus cohérente, mais précise qu'il n'a pas appelé à voter pour elle. Il estime qu'aucun changement radical ne viendra des urnes et qu'une rupture révolutionnaire sera nécessaire. Il développe sa vision d'une société organisée en nations souveraines, seule échelle historique viable de solidarité et de résistance face au mondialisme oligarchique. Il rejette l'idée d'un "peuple-monde" ou d'une coordination des luttes à l'échelle globale, la jugeant naïve et irréaliste, lui opposant le concept de "monde multipolaire" où des nations souveraines coopèrent.
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timestamp: "00:42:30"
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title: "Critique du système oligarchique et financier"
quote: "le politique aujourd'hui est devenu un spectacle qui est là pour habiller en fait quelque chose qui est de l'ordre de l'oligarchie"
details:
Soral dresse un réquisitoire contre le système qu'il qualifie d'oligarchie économico-financière. Il décrit un pouvoir réel détenu par une minorité de banquiers et de financiers, tandis que les politiques ne sont que des "hommes de paille" ou des "acteurs" chargés de masquer cette domination et de gérer la colère populaire. Il accuse ce système d'être "cannibale" et "irresponsable", poursuivant une logique de profit à court terme qui mène droit au chaos social, à la guerre civile ou à la dictature policière.
Il illustre son propos avec l'exemple de la Grèce et de l'Italie, où les gouvernements technocrates imposent des mesures d'austérité brutales au service des créanciers, détruisant les structures économiques et sociales. Il dénonce la collusion entre le pouvoir politique et la finance, pointant du doigt la loi de 1973 qui a privatisé la création monétaire en France, obligeant l'État à emprunter avec intérêt auprès des banques privées. Pour lui, la crise actuelle n'est pas une fatalité mathématique mais le résultat de choix politiques au service d'une classe sociale prédatrice.
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timestamp: "00:54:28"
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title: "Rôle des élites et dérive de la pensée unique"