E107: The Twitter Files Parts 1-2: shadow banning, story suppression, interference & more

Censure et manipulation sur les réseaux sociaux : les révélations des Twitter Files

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title: "Introduction des Twitter Files et contexte médiatique"

quote: "Les mêmes journalistes qui ne cessaient d'écrire sur les conditions de travail oppressives qu'Elon Musk était censé créer [...] sont maintenant en grève parce que les salzburgers dirigent une ferme à clics avec des conditions de travail oppressives."

details:

Le podcast commence par une critique acerbe de l'hypocrisie médiatique, opposant le traitement médiatique des conditions de travail chez Twitter sous Elon Musk à la grève actuelle des journalistes du New York Times. Les animateurs soulignent une dissonance intellectuelle flagrante : les médias ont dénoncé Musk pour avoir exigé un retour au bureau tout en offrant une indemnité de départ généreuse, mais ces mêmes médias sont maintenant en grève contre leurs propres conditions de travail qu'ils jugent oppressives. Cette introduction sert à cadrer le débat sur les Twitter Files dans un contexte plus large de manque de transparence et de duplicité au sein des institutions médiatiques et technologiques.

Les animateurs présentent les deux journalistes indépendants à qui Elon Musk a confié les Twitter Files : Matt Taibbi, journaliste de gauche respecté pour son travail sur la crise financière de 2008, et Bari Weiss, journaliste de droite anciennement au New York Times. Le choix stratégique de confier les révélations à des journalistes de bords politiques opposés est souligné comme une tentative de crédibilité et d'impartialité, visant à contrer les accusations de partialité qui auraient pu surgir si les fichiers n'avaient été divulgués qu'à des journalistes conservateurs.

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timestamp: "00:05:59"

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title: "Révélations sur la censure systémique et les 'shadow bans'"

quote: "Nous avons maintenant la confirmation que ce que la droite pensait depuis toujours se produisait : un système secret de silence intégré au logiciel sous forme de listes noires."

details:

La deuxième série de Twitter Files, divulguée par Bari Weiss, confirme l'existence d'un système de censure sophistiqué et opaque au sein de Twitter. Des personnalités conservatrices comme Dan Bongino (ancien agent des services secrets et animateur de radio), Charlie Kirk (commentateur conservateur), et le Dr. Jay Bhattacharya (professeur à Stanford) étaient secrètement étiquetés dans le système. Les actions prises contre eux incluaient un "search blacklist" (empêchant leur découverte via la recherche), un "do not amplify" (limitant leur portée même auprès de leurs abonnés), et une exclusion des tendances ("trends blacklist").

Cette censure était mise en œuvre de manière unilatérale, visant presque exclusivement des voix conservatrices ou dissidentes, sans aucune transparence envers les utilisateurs concernés. Les fichiers révèlent des conversations internes sur Slack où des équipes admettaient que certains comptes, comme "Libs of TikTok", ne violaient aucune règle explicite mais étaient tout de même supprimés ou limités parce que leur contenu "pourrait" inciter à la violence ou était simplement en désaccord avec la vision idéologique des modérateurs. Ceci démontre une application arbitraire et subjective des règles de modération.

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timestamp: "00:09:03"

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title: "Le débat sur la modération de contenu et la liberté d'expression"

quote: "Ils vivaient dans une telle bulle et avec un tel privilège et un tel sentiment de droit qu'ils pensaient que lorsque leur point de vue était critiqué ou contesté, cela constituait en soi du harcèlement."

details:

Un débat animé s'engage entre les animateurs sur la nature de la modération. Un camp argue que Twitter est une entreprise privée ayant le droit de modérer son contenu comme elle l'entend pour créer l'expérience utilisateur qu'elle souhaite, en citant des exemples similaires chez Google ou Facebook où l'intervention manuelle dans les algorithmes est courante. L'autre camp, mené par David Sacks, compare la situation à une fraude de type FTX, où ce n'est pas l'argent des clients qui a été volé, mais leurs droits à la libre expression.

La discussion se concentre sur le cas spécifique de "Libs of TikTok", un compte qui republiait des vidéos TikTok publiques de personnes LGBTQ+, souvent avec un commentaire sarcastique. Les modérateurs de Twitter ont admis en interne que le compte ne violait pas la politique contre le harcèlement, mais ont quand même décidé de le supprimer à plusieurs reprises. Les animateurs débattent pour savoir si agréger du contenu public pour le moquer constitue du harcèlement ciblé ou simplement une critique légitime, un débat qui soulève des questions fondamentales sur les limites de la liberté d'expression en ligne.

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timestamp: "00:16:46"

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title: "Les implications réelles de la censure : l'exemple de la pandémie"

quote: "La censure de la discussion scientifique a permis des politiques comme la fermeture des écoles et une génération d'enfants a été blessée."

details:

Les animateurs explorent en profondeur les conséquences tangibles et désastreuses de cette censure, en prenant l'exemple du Dr. Jay Bhattacharya. Co-auteur de la Déclaration de Great Barrington, il a plaidé pour une approche plus ciblée de la gestion du COVID-19, s'opposant aux confinements généraux en raison de leurs effets secondaires dévastateurs. Twitter, suivant apparemment des directives plus larges de "lutte contre la désinformation", a blacklisté son compte et supprimé la visibilité de ses arguments.

Cette suppression d'un point de vue scientifique légitime et fondé sur des preuves a, selon les animateurs, eu un impact direct sur les politiques publiques. En étouffant le débat, elle a contribué à la mise en œuvre de fermetures d'écoles dont les effets néfastes sont maintenant clairs : pertes d'apprentissage massives, augmentation de la dépression et de l'anxiété chez les jeunes, et surprescription de médicaments comme le Ritalin. Cet exemple est présenté comme la "balle d'argent" qui transcende les débats partisans et montre comment la censure sur les plateformes technologiques peut avoir des répercussions concrètes et graves sur la société.

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timestamp: "00:22:13"

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title: "Le déni médiatique et la violation de la confiance publique"

quote: "Soit Eli [ou Jack Dorsey] a menti, soit il a été trompé par ses subordonnés."

details:

Les animateurs dissèquent la réaction des médias traditionnels et des anciens dirigeants de Twitter face aux révélations. Avant les Twitter Files, des figures comme l'ancien PDG Jack Dorsey et l'ancienne responsable de l'intégrité Yogita Gadi avaient catégoriquement nié sous serrement devant le Congrès que Twitter pratiquait la "shadow ban", qualifiant cette idée de "théorie du complot de droite".

Maintenant que les preuves sont incontestables, la narrative médiatique a changé pour minimiser l'importance des révélations, les qualifiant de "vieilles nouvelles" déjà connues. Les animateurs soulignent l'extrême malhonnêteté intellectuelle de cette position : ce qui était auparavant nié et moqué est maintenant présenté comme une pratique banale et acceptée de modération de contenu. Cette volte-face est présentée comme une violation fondamentale de la confiance publique et une preuve de la complicité d'une grande partie des médias dans ce système de censure, car ils ont bénéficié et soutenu la suppression des voix dissidentes.

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timestamp: "00:24:43"

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title: "Solutions proposées : transparence et réforme de la section 230"