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timestamp: "00:00:08"
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title: "Introduction au scandale des mineurs prostitués"
quote: "On découvre seulement l'ampleur aujourd'hui des prostituées mineures que vous appelez 'de la République' dans votre dossier."
details:
L'interview commence par une présentation du magazine "L'envers des affaires" et de son dossier choc sur la prostitution des mineurs dans les foyers de l'aide sociale à l'enfance (ASE). Carl Zé, invité de l'émission, révèle que ce phénomène est bien plus étendu qu'on ne le pensait, avec des chiffres alarmants qui viennent compléter les récentes déclarations de l'avocat Michel Aamass et les publications de Claudeardit. Le présentateur avoue lui-même avoir été choqué par l'ampleur du problème, bien qu'il travaille depuis longtemps sur la pédocriminalité.
Le système de l'ASE est décrit comme une machine à broyer les enfants, où ceux-ci arrivent déjà fragilisés par des situations familiales complexes, parfois placés abusivement suite à de simples conflits parentaux ou signalements de voisins. Une fois placés, ces mineurs se retrouvent dans des structures qui, loin de les protéger, deviennent des viviers pour réseaux de prostitution.
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timestamp: "00:01:50"
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title: "Le fonctionnement des réseaux de prostitution dans les foyers"
quote: "Ces foyers en réalité en France aujourd'hui sont littéralement des viviers à chair fraîche."
details:
Carl Zé détaille le mécanisme effroyable : les mineures (parfois dès 11 ans) sont recrutées dans les foyers, maquillées pour paraître majeures et mises en ligne sur des sites d'escorte. Les chiffres avancés sont stupéfiants - 25 000 enfants concernés - ce qui représente un échec massif du système de protection de l'enfance.
Le témoignage révèle que certains éducateurs et veilleurs de nuit participent activement à ces réseaux. Les veilleurs, dont la formation est minimale (juste 20 mois d'études pour les éducateurs, aucun diplôme requis pour les veilleurs), organisent des "faveurs sexuelles" avec les mineures ou les livrent à des proxénètes.
Le système est décrit comme une véritable industrie, avec des mineures faisant jusqu'à 10 passes par jour, générant des revenus considérables. L'argent de l'ASE (9,6 milliards par an) ne semble pas servir à protéger ces enfants, mais plutôt à entretenir un système corrompu.
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timestamp: "00:03:28"
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title: "La complicité systémique et l'impunité"
quote: "Tout le monde est au courant, tout le monde laisse faire."
details:
L'analyse montre une chaîne de responsabilités impliquant tous les niveaux : des éducateurs complices aux clients (estimés à 250 000), en passant par les responsables départementaux. L'interview souligne l'hypocrisie d'une société qui ferme les yeux sous prétexte que la prostitution serait "tarifée", contournant ainsi les lois sur le viol (illégal en dessous de 15 ans).
Le système judiciaire est pointé du doigt pour son inaction. Malgré les signalements possibles via les sites de prostitution (comme Tapzmodel.com qui répertorie ouvertement 15 900 "escortes"), aucune mesure n'est prise pour fermer ces plateformes ou interpeller les clients.
L'interview révèle aussi le rôle des substances psychoactives dans l'embrigadement des mineures : droguées au crack ou à l'héroïne, elles deviennent dépendantes des réseaux pour financer leur addiction, dans un cercle vicieux infernal.
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timestamp: "00:06:19"
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title: "Les actions judiciaires et politiques"
quote: "Michel Amas a porté plainte contre trois présidents de département... ça permettra de les mettre devant le fait accompli."
details:
L'avocat Michel Amas apparaît comme une figure centrale du combat, ayant osé attaquer frontalement les présidents de département responsables de l'ASE. Son action devant le tribunal administratif pourrait faire jurisprudence et révéler l'étendue des négligences.
Le témoignage de "Clara" (pseudonyme) illustre le processus de recrutement : une fois placées, les mineures sont immédiatement exposées à d'autres prostituées du foyer qui les initient au système. Sans perspective d'avenir, attirées par les images de consommation sur les réseaux sociaux, elles voient la prostitution comme seule issue.
Le placement abusif est dénoncé comme un premier maillon de la chaîne : des enfants sont séparés de leurs familles pour des motifs fragiles, privés de tout contact avec leurs proches, ce qui les rend encore plus vulnérables aux prédateurs.
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timestamp: "00:09:18"
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title: "La destruction psychologique des victimes"
quote: "Elles sont fracturées dans leur tête... seulement 4% de ces filles reçoivent un suivi psychologique."
details:
Le récit décrit une machine à détruire : après avoir été arrachées à leur famille, privées de repères, les mineures sont livrées à elles-mêmes dans des foyers dangereux, puis jetées dans la prostitution avant d'être abandonnées à leur sort une fois majeures (20% finissent SDF).
Les méthodes de contrôle dans les foyers sont dénoncées : plutôt que d'offrir un cadre éducatif, on gave les enfants rebelles d'antidépresseurs. Les veilleurs de nuit, souvent issus des mêmes milieux que les proxénètes, repèrent et exploitent les plus vulnérables.
Le témoignage montre l'horreur vécue par ces mineures : certaines deviennent à leur tour proxénètes pour survivre, d'autres sombrent dans la drogue ou tentent d'oublier leur passé, incapables de se reconstruire.
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