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title: "Remise en cause de la version officielle et appel à une nouvelle enquête"
quote: "Quiconque doute de la version officielle est qualifié de cinglé, de criminel, et puni. Ils ont été mis sur liste noire, alors que les dirigeants qui n'ont pas utilisent ces attentats comme et transformer durablement les États-Unis."
details:
L’introduction de la série pose d’emblée la question de la fiabilité de la version officielle des attentats du 11-Septembre, affirmant que celle-ci est un mensonge entretenu par les agences de renseignement américaines. Près de vingt-cinq ans après les faits, les familles des victimes sont toujours en quête de vérité et réclament justice pour la mort de leurs proches. Toute remise en cause de la version officielle est systématiquement disqualifiée, les sceptiques étant stigmatisés, marginalisés, voire sanctionnés. Cette atmosphère de suspicion et de répression a permis aux responsables politiques de tirer profit de la tragédie, en consolidant leur pouvoir et en transformant en profondeur la société américaine, notamment à travers des lois sécuritaires et des interventions militaires. L’objectif affiché de la série est de plaider pour une nouvelle enquête indépendante, honnête et non soumise à des intérêts politiques ou institutionnels, afin de faire la lumière sur les nombreux éléments restés dans l’ombre. Pour ce faire, les auteurs se sont appuyés sur des sources primaires, des documents gouvernementaux déclassifiés et des témoignages d’agents du FBI, de la CIA, ainsi que de proches des victimes. Ils annoncent avoir découvert des faits troublants, notamment l’implication d’acteurs saoudiens et le rôle ambigu de certains responsables américains dans l’entrée des terroristes sur le sol américain, ainsi que les efforts déployés pour entraver les enquêtes internes. Cette introduction pose ainsi les bases d’une démarche d’investigation rigoureuse, qui vise à dépasser le récit officiel pour comprendre les véritables mécanismes ayant conduit aux attentats.
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timestamp: "00:04"
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title: "Les origines de la surveillance et les premiers ratés du renseignement"
quote: "La CIA et la NSA, si, ils écoutaient la cellule de Nairobi... et son activité depuis 1996. Le FBI ne connaissait pas ce numéro. La maison Hada n'était pas seulement une C'était la maison du beau-père l'un des futurs pirates."
details:
Cette section revient sur les premiers éléments de surveillance mis en place par les agences de renseignement américaines à la fin des années 1990, notamment après les attentats contre les ambassades américaines en Afrique de l’Est. L’enquête menée par l’agent spécial John Anticef du FBI à Nairobi permet de découvrir, grâce à l’interrogatoire d’un suspect saoudien, le numéro de la maison Hada à Sanaa, au Yémen, qui servait de plateforme de communication pour Al-Qaïda. Cette découverte est capitale, car elle relie directement certains membres du réseau terroriste à des opérations en préparation. Cependant, le FBI n’avait jusque-là aucune connaissance de ce numéro, alors que la CIA et la NSA surveillaient déjà cette cellule depuis plusieurs années. Ce cloisonnement de l’information entre agences va s’avérer déterminant pour la suite des événements. La maison Hada était également le domicile du beau-père de Khalid Mihdhar, l’un des futurs pirates de l’air du 11-Septembre, ce qui souligne l’importance stratégique de cette découverte. Par la suite, la surveillance des communications permet à la CIA et à la NSA de suivre les déplacements de Mihdhar, notamment son voyage à Kuala Lumpur pour un sommet d’Al-Qaïda en janvier 2000. Les agences disposent alors d’informations précises sur son identité, son passeport et ses intentions, ce qui aurait dû permettre d’anticiper ses actions. Cependant, ces informations ne sont pas partagées efficacement avec le FBI, ce qui constitue une première faille majeure dans la chaîne de prévention du terrorisme. Cette section met ainsi en lumière les dysfonctionnements structurels et les rivalités inter-agences qui vont se répéter tout au long de l’enquête, avec des conséquences dramatiques.
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timestamp: "00:08"
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title: "Rétention d’information et blocage de la coopération FBI-CIA"
quote: "Et il arrive sur le bureau agent de la CIA, analyste. Et il reste dans sa file Il ne bouge pas pendant un jour ou deux. Ça devrait bouger en quelques heures. Je n'oublierai jamais, c'est comme hier. Je n'oublierai jamais... debout au-dessus d'elle, j'ai dit, hey, le CIR de Doug. elle a dit, non, pas au FBI."
details:
L’un des épisodes les plus révélateurs de la rivalité entre la CIA et le FBI concerne le traitement d’un rapport crucial (CIR – Central Intelligence Report) rédigé par Doug Miller, agent du FBI détaché à la CIA. Ce rapport, qui contenait des informations sensibles sur la présence de Khalid Mihdhar et de Nawaf Al-Hazmi à Kuala Lumpur, ainsi que sur leur visa pour les États-Unis, aurait dû être transmis sans délai au FBI. Or, il est délibérément bloqué par une analyste de la CIA, qui refuse explicitement de le communiquer, arguant que ce n’est pas une affaire relevant du FBI. Cette décision, prise sans justification opérationnelle valable, va empêcher le FBI de surveiller ou d’arrêter les individus concernés à leur arrivée sur le territoire américain. Ce choix de la CIA, motivé par la volonté de garder le contrôle exclusif de l’opération et éventuellement de recruter ou d’infiltrer les terroristes, va s’avérer catastrophique. L’auteur du témoignage, Mark Rossini, exprime son amertume d’avoir fait confiance à ses collègues de la CIA, ce qui l’oblige à vivre avec le poids de cette erreur. Ce passage illustre parfaitement la culture du secret et la compétition malsaine entre agences, qui ont privilégié la préservation de leurs prérogatives au détriment de la sécurité nationale. Par ailleurs, la narration s’interrompt brièvement pour une publicité, avant de revenir sur la traque des deux terroristes, qui voyagent librement de Bangkok à Los Angeles sans être inquiétés, alors même que leurs déplacements sont connus des services de renseignement. Cette séquence met en évidence la gravité des dysfonctionnements internes et la responsabilité directe de certains agents dans l’échec de la prévention des attentats.
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timestamp: "00:13"
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title: "La stratégie de la CIA et l’échec de l’infiltration"
quote: "On a tenu le FBI à l'écart, parce qu'on a dit à Mark Rossini Alors essayons juste... de les infiltrer. Et c'est... là que ça a merdé. le grand risque, la grande illusion."
details:
Après l’arrivée de Mihdhar et Hazmi à Los Angeles, la CIA poursuit une stratégie risquée : tenter d’infiltrer ou de recruter les terroristes plutôt que de les arrêter immédiatement. Cette approche, qualifiée de « grande illusion », repose sur l’idée que la CIA pourrait obtenir des informations précieuses en gardant ces individus sous surveillance, tout en excluant le FBI du processus. Selon Richard Clark, ancien coordinateur national de la lutte antiterroriste, la CIA menait une opération clandestine sur le sol américain, ce qui était en soi illégal et dangereux. Cette stratégie est confirmée par le refus de la CIA de prévenir le FBI, même lorsque des preuves tangibles de la menace existent. Le rapport officiel sur le 11-Septembre n’aborde pas ce plan de la CIA, et la commission d’enquête n’a pas pu interroger les agents clés impliqués, notamment le directeur des opérations désigné sous le nom de code VVV. Cette opacité a permis à la CIA de présenter son échec comme une simple erreur de bonne foi, alors qu’il s’agissait d’une décision stratégique lourde de conséquences. Les terroristes, loin de se cacher, vivent ouvertement à San Diego, utilisant leurs vrais noms et laissant des traces administratives faciles à retrouver. Ils sont aidés par Omar Al-Bayoumi, un agent saoudien soupçonné d’être un informateur de la CIA, qui les aide à s’installer, à ouvrir des comptes bancaires et à tisser des liens avec d’autres membres de la communauté. Cette utilisation d’intermédiaires saoudiens permet à la CIA de se couvrir en cas de problème, tout en maintenant une surveillance indirecte sur les suspects. Ce choix stratégique, motivé par la volonté de contrôler l’opération et de préserver des sources potentielles, s’est avéré désastreux, car il a permis aux terroristes de préparer leur attaque sans entrave.
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timestamp: "00:17"
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title: "Le rôle des intermédiaires saoudiens et les complicités institutionnelles"
quote: "En utilisant les Saoudiens comme les pirates du onze Septembre, la CIA s'est assurée une couverture. Si les choses tournaient mal, ils pouvaient imposer une version saoudien pour les attentats, ce qu'ils ont fait."
details:
Cette section met en lumière le rôle central joué par les intermédiaires saoudiens, en particulier Omar Al-Bayoumi, dans l’accueil et l’accompagnement des futurs pirates de l’air sur le sol américain. Le carnet de Bayoumi, découvert lors d’une perquisition au Royaume-Uni, contenait des éléments troublants comme le dessin d’un avion, ce qui a éveillé les soupçons des enquêteurs. Bayoumi bénéficiait d’un emploi fictif dans une société d’aviation, touchant un salaire sans réellement travailler, et recevait des fonds importants provenant de comptes liés à l’épouse de l’ambassadeur saoudien à Washington. Cette manne financière, ainsi que ses liens avec l’ambassade et le consulat saoudiens, lui ont permis d’agir comme facilitateur pour Mihdhar et Hazmi, en leur trouvant un logement, en payant leur loyer et en les introduisant dans la communauté locale. Il les met également en contact avec Anouar al-Aulaqi, un religieux influent. L’utilisation de relais saoudiens par la CIA permet à cette dernière de se défausser en cas d’échec, en faisant porter la responsabilité sur l’Arabie saoudite. Cette stratégie de double jeu est renforcée par le fait que la majorité des visas des pirates ont été délivrés au consulat américain de Djeddah, à une époque où John Brennan, futur directeur de la CIA, était en poste. Malgré la participation de Mihdhar à des événements suspects, comme l’attentat contre l’USS Cole, il peut revenir aux États-Unis sans difficulté grâce à un visa à entrées multiples. Ce laxisme administratif, combiné à la complicité active d’agents saoudiens, révèle l’existence d’un réseau de soutien institutionnel qui a permis aux terroristes de préparer leur opération en toute impunité. Cette section souligne ainsi la complexité des complicités et la difficulté de faire la lumière sur les responsabilités réelles, tant les intérêts croisés entre agences américaines et partenaires étrangers sont imbriqués.
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timestamp: "00:22"
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title: "Les défaillances du FBI, la censure et la manipulation de l’enquête officielle"
quote: "La vérité, le rapport officiel de la vendu au public américain et au monde le récit définitif de ce qui est un mensonge. Commission du onze Septembre. est dissimulation."
details:
La dernière partie du résumé met l’accent sur les failles internes du FBI et la manipulation de l’enquête officielle sur le 11-Septembre. Malgré l’ouverture d’une enquête sur Zacarias Moussaoui, un Français ayant suivi une formation de pilote et ayant des liens avec Al-Qaïda, le FBI ne parvient pas à exploiter les informations recueillies à temps, en raison de l’absence de systèmes informatiques performants et de procédures de partage d’informations efficaces. Les agents sur le terrain sont confrontés à des obstacles administratifs et techniques qui ralentissent leur travail, comme l’impossibilité de fouiller l’ordinateur portable de Moussaoui avant les attentats. Après le 11-Septembre, l’administration Bush s’efforce de contrôler la diffusion des informations, censurant notamment les vingt-huit pages du rapport du Congrès relatives à l’implication saoudienne. La nomination de Philip Zelikow à la tête de la commission d’enquête renforce cette opacité, car il limite l’accès des enquêteurs aux documents sensibles et restreint le nombre de témoins pouvant être interrogés. Certaines conclusions compromettantes sont délibérément enfouies dans les annexes du rapport, tandis que d’autres sont purement et simplement supprimées. Le rapport officiel, présenté comme la version définitive des événements, est en réalité une opération de dissimulation destinée à protéger les intérêts de l’administration et à éviter toute remise en cause des alliances stratégiques, notamment avec l’Arabie saoudite. Cette section conclut sur la nécessité d’une nouvelle enquête indépendante, capable de surmonter les obstacles institutionnels et de révéler la vérité sur les complicités et les défaillances qui ont rendu possible la tragédie du 11-Septembre. Les auteurs appellent à la mobilisation du public pour soutenir ce travail d’investigation et briser le silence imposé par les autorités.
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