The 9/11 Files: The CIA’s Secret Mission Gone Wrong | Ep 1

Enquête sur les failles et manipulations autour du 11-Septembre

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title: "La version officielle remise en question et l'appel à une nouvelle enquête"

quote: "Cette version est un mensonge. Près de vingt-cinq ans plus tard, les familles de trois mille meurtre de leurs proches. Quiconque doute de la version officielle est qualifié de cinglé, de criminel, et puni."

details:

L’ouverture du documentaire s’articule autour d’une remise en cause profonde de la version officielle des attentats du 11 septembre 2001. L’auteur insiste sur le fait que, depuis près de vingt-cinq ans, toute personne qui remet en question le récit gouvernemental est stigmatisée, voire ostracisée, alors même que de nombreuses familles de victimes continuent de réclamer la vérité sur la mort de leurs proches. Le documentaire propose de donner la parole à des agents du FBI, des analystes, des membres de l’unité Ben Laden, ainsi qu’à des proches des victimes, tous porteurs d’informations inédites et crédibles. L’objectif affiché est de plaider pour la création d’une nouvelle commission d’enquête, indépendante et honnête, qui ne serait pas guidée par des intérêts politiques ou institutionnels. L’équipe d’investigation explique avoir mené un travail approfondi, basé sur des sources primaires et des documents gouvernementaux déclassifiés, qui les a menés à des découvertes troublantes, notamment concernant l’implication d’anciens responsables américains et le rôle de certains services étrangers dans l’entrée des pirates de l’air aux États-Unis. Le documentaire pose d’emblée la question de la manipulation de l’opinion publique et de la transformation durable des États-Unis à la suite des attentats, en soulignant que les véritables responsables n’ont jamais été inquiétés, tandis que les lanceurs d’alerte ont été réduits au silence. Cette introduction pose ainsi les bases d’une enquête qui se veut exhaustive et critique, en s’appuyant sur des témoignages directs et des faits documentés, et en appelant à une réévaluation complète des événements du 11-Septembre.

Le témoignage de Mark Rossini, ancien agent du FBI, introduit la complexité du contexte pré-attentats, notamment la difficulté d’infiltrer des réseaux terroristes opérant à des milliers de kilomètres, et la dépendance des services américains à des relais locaux, comme les Pachtounes et les services pakistanais. Rossini explique que, malgré la surveillance de certaines plateformes de communication comme la maison Hada à Sanaa, au Yémen, les informations cruciales n’étaient pas systématiquement partagées entre agences, ce qui a contribué à l’échec du renseignement. Il souligne également l’importance de la coopération internationale, tout en pointant les limites structurelles et organisationnelles qui ont empêché une prévention efficace des attentats. Cette première section met en lumière la nécessité d’une transparence totale et d’une collaboration sans faille entre les différentes agences de renseignement, conditions qui, selon le documentaire, n’ont jamais été réunies avant le 11-Septembre.

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timestamp: "00:04"

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title: "La découverte du réseau et les premiers ratés du renseignement"

quote: "Il lui a parlé comme à un être humain... Racontez-moi votre journée. Alors je suis allé à l'hôtel j'ai tout mis en ordre. vous avez appelé quelqu'un ?.. J'ai appelé ce numéro. Il l'a bien noté. et il a donné à John le numéro de la maison Hada à Sanaa, qui était le standard au FBI, n'avions aucune putain d'idée de l'existence jusqu'alors."

details:

Cette section détaille la manière dont les services de renseignement américains ont commencé à identifier les réseaux d’Al-Qaïda à la suite des attentats contre les ambassades américaines en Afrique de l’Est en 1998. L’agent John Anticef, décrit comme l’un des meilleurs du FBI, parvient à obtenir, lors d’un interrogatoire humain et respectueux d’un suspect saoudien arrêté à Nairobi, le numéro de la maison Hada à Sanaa, une plateforme de communication clé pour Al-Qaïda. Cette information, ignorée jusque-là par le FBI mais connue de la CIA et de la NSA, marque un tournant dans l’enquête, révélant l’existence d’un réseau structuré et international. Le documentaire insiste sur le contraste entre la méthode humaine d’Anticef et les pratiques plus brutales souvent associées aux interrogatoires, soulignant que l’obtention d’informations cruciales ne nécessite pas forcément la violence. Cette découverte permet de relier la maison Hada à plusieurs futurs pirates de l’air, dont Khalid Mihdhar, et de suivre leurs déplacements à travers le monde, notamment vers Kuala Lumpur pour un sommet d’Al-Qaïda. La section met en lumière la capacité technique de la NSA à surveiller les réservations de vol et les passeports, mais aussi la manière dont la CIA orchestre la surveillance sur le terrain, en collaboration avec des polices locales. Cependant, malgré ces moyens, des failles subsistent, notamment dans la transmission de l’information entre agences, ce qui sera déterminant dans la suite des événements.

L’analyse des déplacements de Khalid Mihdhar et de Nawaf Al Hazmi, suivis de Dubaï à Kuala Lumpur puis vers les États-Unis, illustre la capacité des agences à tracer les suspects mais aussi leur incapacité à agir de manière coordonnée. Le documentaire souligne que, malgré la surveillance rapprochée et la collecte d’informations détaillées (photographies, copies de passeports, visas américains obtenus à Djeddah), la CIA choisit de ne pas partager ces éléments avec le FBI. Cette rétention d’information, justifiée par des considérations de juridiction et de contrôle opérationnel, sera l’une des causes majeures de l’échec à prévenir les attentats. La section met en évidence la complexité des relations inter-agences et la tendance à la compartimentation de l’information, qui a permis à des terroristes connus de pénétrer et de circuler librement aux États-Unis, malgré leur identification préalable par plusieurs services de renseignement.

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timestamp: "00:08"

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title: "La rétention d’informations par la CIA et ses conséquences"

quote: "Doug Miller se lève de son box de pouvoir, hey, il faut qu'on prévienne le FBI. J'ai dit, Doug, putain que t'as raison. Il me dit, je vais rédiger le CIR. [...] elle a dit, non, pas au FBI. J'ai dit, pourquoi pas ? parce que ce n'est pas le FBI."

details:

L’un des moments les plus critiques de l’enquête concerne la décision délibérée de la CIA de ne pas transmettre au FBI des informations essentielles sur la présence de terroristes d’Al-Qaïda sur le sol américain. Doug Miller, agent du FBI détaché à la CIA, rédige un rapport d’intelligence (CIR) pour alerter ses collègues du FBI sur la découverte d’un visa américain dans le passeport de Khalid Mihdhar. Malgré l’approbation de Mark Rossini, le rapport est bloqué par une analyste de la CIA, qui refuse explicitement de le transmettre au FBI, arguant que ce n’est pas de leur ressort. Cette décision, prise sans justification opérationnelle valable, est présentée comme un acte de rétention volontaire d’information, motivé par la volonté de la CIA de garder le contrôle sur l’opération et, potentiellement, de tenter d’infiltrer le réseau terroriste. Le documentaire souligne la gravité de cette décision, qui a empêché le FBI d’agir à temps pour surveiller ou arrêter les suspects, et qui a eu des conséquences dramatiques pour la sécurité nationale.

Cette section met également en lumière les dysfonctionnements structurels des agences de renseignement américaines, illustrés par la confusion des responsabilités et la compétition entre la CIA et le FBI. La rétention d’information n’est pas présentée comme une simple erreur, mais comme le résultat d’une stratégie délibérée, fondée sur l’illusion que la CIA pourrait retourner ou recruter les terroristes à son profit. Le documentaire critique sévèrement cette approche, la qualifiant de « grande illusion » qui a sacrifié la sécurité publique à des ambitions opérationnelles irréalistes. Il est également question de la manière dont la CIA a utilisé des intermédiaires saoudiens, comme Omar al-Bayoumi, pour surveiller les pirates de l’air, tout en se protégeant derrière une couverture diplomatique. Cette stratégie a permis à la CIA de se défausser sur l’Arabie saoudite en cas d’échec, tout en maintenant une opacité totale sur ses propres actions. Enfin, la section dénonce l’absence de mention de ces faits dans le rapport officiel de la Commission sur le 11-Septembre, qui a choisi d’ignorer ou de minimiser le rôle de la CIA dans la préparation des attentats, contribuant ainsi à la perpétuation d’un récit mensonger et incomplet.

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timestamp: "00:13"

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title: "L’implication saoudienne et la stratégie de couverture de la CIA"

quote: "En utilisant les Saoudiens comme les pirates du onze Septembre, la CIA s'est assurée une couverture. Si les choses tournaient mal, ils pouvaient imposer une version saoudien pour les attentats, ce qu'ils ont fait."

details:

Cette partie du documentaire s’attarde sur le rôle ambigu joué par l’Arabie saoudite et ses ressortissants dans l’accueil et le soutien logistique aux futurs pirates de l’air. Omar al-Bayoumi, présenté comme un agent de liaison saoudien, est décrit comme ayant facilité l’installation de Khalid Mihdhar et Nawaf Al Hazmi à San Diego, en leur trouvant un logement, en payant leur premier mois de loyer, en ouvrant des comptes bancaires à leur nom, et en les mettant en relation avec d’autres membres de la communauté, dont Anouar al-Aulaqi. Le carnet d’adresses de Bayoumi, retrouvé lors d’une perquisition au Royaume-Uni, contenait des éléments troublants, comme le dessin d’un avion et des sommes d’argent importantes, issues de comptes liés à Haifa bint Fayçal, épouse de l’ambassadeur saoudien à Washington. Ces faits suggèrent l’existence d’un financement indirect des opérations terroristes par des membres de l’élite saoudienne, sous couvert d’activités diplomatiques ou caritatives.

Le documentaire met en avant la stratégie de la CIA, qui a consisté à utiliser les Saoudiens comme intermédiaires pour surveiller les terroristes, tout en se ménageant une porte de sortie en cas de problème. Cette approche a permis à la CIA de rejeter la responsabilité sur l’Arabie saoudite après les attentats, en imposant une version officielle qui minimise son propre rôle et celui des agences américaines. La section souligne également la facilité avec laquelle les terroristes ont pu obtenir des visas américains, souvent délivrés par le consulat de Djeddah alors dirigé par John Brennan, futur directeur de la CIA. Malgré leur implication dans des activités suspectes et leur participation à des réunions d’Al-Qaïda, Mihdhar et Hazmi ont pu entrer et sortir des États-Unis à plusieurs reprises, sans jamais être inquiétés par les autorités. Le documentaire dénonce l’inefficacité des contrôles aux frontières et la complicité passive, voire active, de certains responsables américains et saoudiens, qui ont permis la réalisation des attentats du 11-Septembre.

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timestamp: "00:17"

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title: "Les échecs du FBI et la manipulation de la Commission sur le 11-Septembre"

quote: "La vérité, le rapport officiel de la vendu au public américain et au monde le récit définitif de ce qui est un mensonge. Commission du onze Septembre. est dissimulation."

details:

La dernière section du résumé met en lumière les échecs du FBI dans la détection et la prévention des attentats, ainsi que la manipulation politique qui a entouré la rédaction du rapport officiel de la Commission sur le 11-Septembre. Malgré l’ouverture d’une enquête sur Zacarias Moussaoui, un Français soupçonné de préparer un attentat aérien, le FBI n’a pas su exploiter les informations disponibles à temps, en raison de l’absence de systèmes informatiques efficaces et de la compartimentation des dossiers. Les agents sur le terrain se sont heurtés à des obstacles bureaucratiques et à des limitations d’accès aux données, ce qui a retardé la prise de décision et l’action préventive. Après les attentats, l’administration Bush a tout fait pour limiter la diffusion des informations sensibles, notamment en censurant les vingt-huit pages du rapport du Congrès traitant des liens entre l’Arabie saoudite et les pirates de l’air.

Le documentaire accuse directement la Commission sur le 11-Septembre d’avoir participé à une vaste opération de dissimulation, en limitant l’accès des enquêteurs aux documents clés et en restreignant le nombre de témoins pouvant être interrogés. Philip Zelikow, directeur exécutif de la Commission, est présenté comme ayant conclu des accords secrets avec la Maison-Blanche pour protéger certains intérêts, tandis que Dieter Snell aurait tenté de supprimer toute mention des liens saoudiens dans le rapport final. Les conclusions les plus compromettantes ont été enfouies dans des annexes peu accessibles, tandis que le récit officiel a été vendu au public comme la vérité définitive. Le documentaire conclut en appelant à une nouvelle enquête indépendante, capable de faire toute la lumière sur les responsabilités réelles dans la préparation et l’exécution des attentats du 11-Septembre, et sur les manipulations qui ont suivi. Cette section met en évidence l’importance de la transparence, de la responsabilité politique et de la vigilance citoyenne face aux tentatives de manipulation de l’histoire et de l’opinion publique.

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