TADELAKT dans la salle-de-bain, on se lance ! - Rénovation EP3

Rénovation d'une salle de bain avec technique de tadelakt

---

timestamp: "00:00:02"

marker: "!"

title: "Préparation du support et leçons tirées de l'expérience précédente"

quote: "On a passé trois weekends à faire le tadelakt sur une partie des murs... ça nous aura pris 3/8, c'était relativement intense mais franchement ça valait le coup."

details:

Le projet de rénovation de la salle de bain avec application de tadelakt a nécessité trois weekends de travail intensif, bien au-delà de l'estimation initiale d'un seul weekend. Les auteurs décrivent un processus minutieux qui commence par le vidage complet de la pièce, y compris l'élimination des matériaux stockés et la préparation du support. La dalle en chanvre existante présentait des irrégularités qui ont dû être corrigées avant l'application du nouveau revêtement.

Une expérience précédente de tadelakt réalisée en juillet s'est révélée problématique, conduisant les rénovateurs à recommander fortement d'effectuer ce type de travaux au mois de mars. Les conditions climatiques de mars (humidité constante et températures modérées) se prêtent mieux à cette technique, évitant les fissures prématurées qui apparaissent lors des périodes plus chaudes. Cette leçon a conduit à la destruction partielle de l'ancien tadelakt devenu non étanche.

La préparation du mélange suit des proportions précises (1 volume de chaux aérienne pour 0.6 volume de poudre de marbre) et nécessite un équipement spécifique. Les auteurs insistent sur l'importance d'utiliser un malaxeur plutôt qu'une bétonnière, la finesse de la poudre de marbre requérant un mélange particulièrement homogène. Cinq sacs de chaux ont été prévus pour ce projet, avec des calculs précis de correspondance en poudre de marbre.

---

---

timestamp: "00:02:50"

marker: "!"

title: "Application technique du tadelakt et gestion de l'humidité"

quote: "Il faut poser la matière au platoires... faire une petite couche où c'est censé faire screech et après charger le mur trois quatre mm."

details:

L'application du tadelakt suit un protocole rigoureux commençant par l'humidification des murs, idéalement la veille pour une imbibition optimale. Les auteurs décrivent avoir dû adapter leur planning en raison de problèmes techniques (portes gonflées par l'humidité) qui les ont obligés à modifier leur approche et à démonter partiellement une porte métallique.

La technique d'application comprend plusieurs phases : une première couche mince ("screech"), suivie d'une couche plus épaisse (3-4 mm) comparée à une "pâte à tartiner". Le travail de finition avec une raclette en plastique demande un timing précis - ni trop tôt ni trop tard - pour obtenir une surface parfaite sans résidu sur l'outil. Les microfissures apparaissant naturellement doivent être reprises systématiquement avec des cornes en plastique.

L'application du savon noir au pinceau, suivie du serrage au galet, constitue l'étape finale. Les auteurs notent une humidité ambiante de 83% dans la pièce, condition favorable bien que certaines zones aient séché plus rapidement que d'autres. Ils insistent sur l'importance de commencer par le bas des murs pour éviter les coulures, et décrivent le processus d'observation des zones saturées versus absorbantes nécessitant des retouches.

---

---

timestamp: "00:05:59"

marker: "!"

title: "Finalisation et comparaison des résultats"

quote: "Franchement c'est super chouette le rendu est hyper cool, c'est tout doux tout brillant : une bonne expérience."

details:

La phase finale concerne la préparation du sol, avec un nettoyage complet et une humidification préalable. Les auteurs partagent leur expérience sur la rétention d'humidité différente entre murs et sols, planifiant une humidification le soir sans nécessaire reprise le lendemain.

Une comparaison visuelle entre le tadelakt récent (fait ce mois-ci) et l'ancien (juillet dernier) montre une différence notable dans l'aspect et la durabilité. La jointure entre les deux périodes de travail est quasiment invisible, démontrant la maîtrise technique acquise. Les zones plus sèches présentent moins de marques, confirmant l'importance du contrôle de l'humidité pendant l'application.

Les auteurs expriment leur satisfaction quant au rendu final - doux et brillant - et envisagent déjà la phase suivante consacrée au sol. L'ensemble du processus, bien que chronophage et techniquement exigeant, est présenté comme une expérience positive et enrichissante, avec des résultats esthétiques et fonctionnels à la hauteur des efforts consentis.

---