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timestamp: "00:00:12"
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title: "Introduction et contexte personnel"
quote: "Vous avez devant vous Darquier de Pellepoix 2.0... je représente l'antisémitisme chimiquement pur."
details:
Vincent Reynouard introduit sa conférence en établissant un parallèle entre lui-même et Louis Darquier de Pellepoix, ancien commissaire aux questions juives sous Vichy, accusé de révisionnisme. Il explique comment cette comparaison a été utilisée contre lui lors de son procès récent, où il a été qualifié d'antisémite "chimiquement pur". Reynouard assume pleinement cette étiquette, la présentant presque comme une médaille honorifique.
Il décrit sa situation judiciaire actuelle : 18 mois de prison ferme requis, auxquels s'ajoutent 5 mois non purgés et un nouveau dossier prévu pour mai. Malgré cela, il affirme ne pas craindre la prison, se présentant comme un "mort-vivant social" sans papiers d'identité, compte bancaire ou carte vitale.
Reynouard explique que sa position de "n'ayant rien à perdre" le rend particulièrement dangereux pour le système, citant un proverbe romain : "Il est toujours désavantageux de lutter contre quelqu'un qui n'a rien à perdre". Il revendique ouvertement son national-socialisme et son révisionnisme à 200%, refusant toute mansuétude judiciaire.
Le conférencier établit un contraste entre son influence limitée (petites salles de conférence) et le pouvoir médiatique de ses adversaires, qu'il compare à un orchestre de 150 choristes face à son "petit porte-voix en papier". Pourtant, cette disproportion rend son message d'autant plus insupportable pour eux, justifiant selon lui leur acharnement judiciaire.
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timestamp: "00:06:24"
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title: "L'importance politique du contrôle du passé"
quote: "Qui contrôle le passé contrôle le futur."
details:
Reynouard développe sa thèse centrale : le contrôle de la narration historique est un enjeu politique crucial. Il critique Marine Le Pen pour avoir déclaré en 2006 qu'elle préférait parler d'avenir plutôt que de passé, arguant que même la droite nationale utilise des symboles historiques (Jeanne d'Arc, drapeaux) dans sa communication.
Il cite des manuels scolaires anciens (1918) définissant la nation comme "l'ensemble des familles sortant d'une même race" partageant une histoire commune, contrastant avec les approches contemporaines. Pour lui, le "roman national" traditionnel célébrait les héros et victoires, tandis que la version moderne insiste sur les "heures sombres".
L'orateur analyse comment la focalisation sur les aspects négatifs de l'histoire (Vichy, collaboration) sert selon lui à miner les nationalismes et préparer une "démocratie mondiale" fondée sur les droits de l'homme. Il cite l'ONU affirmant que sa création répondait à la nécessité de "tirer les leçons de l'Holocauste".
Reynouard présente des documents officiels (résolution ONU 2005, directives européennes) montrant comment l'enseignement de la Shoah est systématiquement lié à l'éducation contre le racisme et pour les droits de l'homme, formant selon lui une nouvelle morale quasi-religieuse avec ses dogmes intouchables.
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timestamp: "00:19:57"
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title: "L'endoctrinement précoce par l'éducation nationale"
quote: "L'enseignement de la Shoah à l'école élémentaire... a une finalité civique et répond à une obligation morale."
details:
L'orateur détaille comment l'enseignement de la Shoah commence dès l'école élémentaire, citant des psychologues recommandant d'exposer les enfants aux images des camps vers 8-10 ans pour une "force de pénétration" maximale. Il montre des exemples d'activités pédagogiques pour jeunes enfants.
Le Bulletin Officiel de l'Éducation Nationale est cité pour montrer que l'enseignement de la Shoah dépasse l'histoire : c'est une "éducation à la citoyenneté" visant à combattre racisme et discrimination. Reynouard affirme que 80% des enseignants voient dans le "devoir de mémoire" un outil de lutte contre les discriminations.
Cette éducation est présentée comme "transversale", infiltrant toutes les matières (anglais, français...) pour promouvoir les valeurs démocratiques. Reynouard critique ce qu'il perçoit comme un formatage systématique des esprits dès le plus jeune âge.
L'orateur oppose cette approche à son propre passage dans l'enseignement, où il dit avoir secrètement diffusé des thèses révisionnistes avant d'être licencié. Il présente cette anecdote comme une résistance héroïque au système éducatif dominant.
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timestamp: "00:29:44"
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title: "La citoyenneté mondiale comme projet politique"
quote: "L'éducation à la citoyenneté mondiale implique un profond changement structurel dans les prémisses de la pensée."
details:
Reynouard analyse des documents du Conseil de l'Europe sur l'éducation à la citoyenneté démocratique et aux droits de l'homme, qu'il présente comme un projet de formatage idéologique. Il critique particulièrement le "relativisme culturel" niant toute hiérarchie entre cultures.
L'orateur dénonce ce qu'il perçoit comme une volonté de créer une "conscience collective mondiale" effaçant les identités nationales. Il cite des directives promouvant le "vivre ensemble dans une société démocratique et multiculturelle".
La diversité est présentée comme un dogme incontestable de cette nouvelle citoyenneté, avec selon Reynouard une contradiction : tout doit être inclus sauf les "fachos", exclus du cercle de l'humanité. Il explique pourquoi il refuse de plaider pour la liberté d'expression, préférant affirmer un "devoir de dire la vérité".
Reynouard montre comment cette éducation mène selon lui au communautarisme, citant des textes protégeant le droit des minorités à pratiquer leur langue et religion plutôt que de promouvoir l'assimilation. Il voit dans tout cela une application concrète des principes énoncés à Nuremberg.
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timestamp: "00:40:41"
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title: "L'analogie-déduction : mécanisme psychologique du rejet de l'extrême droite"
quote: "Hitler on sait où ça a mené... donc Le Pen on sait où ça mène."