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title: "Introduction et contexte de la désinformation médicale"
quote: "Le temps fera le tri."
details:
L'émission débute par une réflexion sur la désinformation médicale et la validation a posteriori des positions du professeur Didier Raoult, notamment concernant les limites du double aveugle et la corruption des journaux scientifiques. Raoult avait souligné que les compagnies pharmaceutiques utilisent le double aveugle uniquement quand cela les arrange, citant l'exemple des vaccins non testés selon cette méthode. Cette introduction établit le ton critique envers les institutions scientifiques et médicales, soulignant que le temps a révélé la vérité sur de nombreux sujets, y compris les origines du coronavirus et les pratiques douteuses de l'industrie pharmaceutique.
Le dialogue entre l'animateur et le professeur Raoult met en lumière le décalage culturel entre les États-Unis et la France concernant la méfiance envers l'industrie pharmaceutique. Raoult note que les Américains sont désormais plus conscients des scandales pharmaceutiques, citant l'exemple de l'OxyContin qui a causé des milliers de morts et pour lequel des personnes pourraient être condamnées à la prison, une première dans le domaine des crimes en col blanc. Cette section souligne l'importance des contrepouvoirs dans une démocratie et la nécessité de sanctions sévères pour prévenir la corruption et les mensonges qui mettent en danger des vies.
Raoult critique la transformation de la vaccination en une idéologie quasi religieuse, promue par des figures comme Bill Gates qui n'ont aucune expertise en vaccinologie. Il dénonce la religiosité autour de la science, qui étouffe le doute et la remise en question essentiels à la connaissance. Cette religiosité a conduit à une absence de débat critique durant la pandémie, où toute opposition était considérée comme une hérésie. Raoult argue que cette approche dogmatique est contraire à l'esprit scientifique, qui repose sur le scepticisme et la vérification empirique.
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timestamp: "00:05"
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title: "Les mécanismes de protection de l'industrie pharmaceutique"
quote: "Il y a pas de risque. C'est-à-dire que sauf si on arrive à démontrer que vous avez fait quelque chose d'illégal, si votre vaccin a tué des dizaines et des centaines de personnes, vous n'avez pas de risque."
details:
Raoult explique comment l'industrie pharmaceutique a été protégée juridiquement grâce à des lois qui limitent leur responsabilité en cas d'effets secondaires graves. Cette protection a été motivée par des cas comme celui du vaccin contre l'hépatite B, suspecté de causer la sclérose en plaques, qui avait découragé la production de vaccins. Cependant, cette protection excessive a permis aux compagnies de prendre des risques qu'elles n'auraient jamais pris autrement, car elles sont à l'abri de poursuites significatives. Raoult plaide pour une responsabilisation accrue, incluant des peines de prison pour ceux qui dissimulent des dangers ou mentent sur l'efficacité de leurs produits.
Le professeur dénonce la corruption des journaux scientifiques à comité de lecture, citant des anciens rédacteurs en chef du New England Journal of Medicine qui admettent que ces publications sont devenues des outils de promotion pour l'industrie pharmaceutique. Raoult partage son expérience personnelle, lui qui était fier de publier dans ces journaux, mais qui constate maintenant leur manque d'intégrité. Il critique l'absence de sanctions pour ces pratiques, notant que même après des scandales comme le "Lancet Gate", les responsables restent en poste sans conséquences, ce qui perpétue un système corrompu.
L'échec des contrepouvoirs est illustré par l'exemple de l'hydroxychloroquine, où une étude frauduleuse affirmant que le médicament avait causé 17 000 morts a été rétractée, mais sans que ses auteurs ne soient sanctionnés. Raoult compare cela au scandale des opioïdes, où Purdue Pharma a payé des amendes colossales sans que ses dirigeants ne fassent de prison, malgré des centaines de milliers de morts. Il souligne l'asymétrie entre le traitement des "charlatans" supposés comme lui-même et celui des grandes compagnies pharmaceutiques reconnues coupables de fraude.
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timestamp: "00:13"
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title: "Le scandale des opioïdes et l'impunité des laboratoires"
quote: "10 millions de personnes aux États-Unis vont utiliser des opioïdes hors prescription. Enfin, en gros, pour se pour se shooter quoi. Et 70000 personnes en 2019 sont mortes."
details:
Raoult et l'animateur détaillent l'ampleur du scandale des opioïdes, avec 10 millions d'Américains utilisant ces drogues hors prescription et 70 000 morts en 2019 seulement, pour un total estimé à plus d'un demi-million de décès. Ils soulignent que ces chiffres sont souvent méconnus du public, qui a du mal à croire que des entreprises pharmaceutiques puissent sciemment causer autant de morts. L'animateur montre des données provenant de sources gouvernementales et de sites comme Violation Tracker, qui listent les amendes payées par Purdue Pharma, s'élevant à des milliards de dollars pour fraude et promotion de produits non approuvés.
Le rôle de la communauté scientifique et médicale dans ce scandale est critiqué, avec des publications dans des journaux prestigieux comme le New England Journal of Medicine qui ont minimisé les risques des opioïdes. Raoult rappelle que ces mêmes journaux ont ensuite admis leur manque de rigueur, mais sans que cela ne change fondamentalement leurs pratiques. Il argue que l'absence de contrepouvoirs efficaces permet à ces dérives de se répéter, comme on l'a vu avec le Covid-19 et la promotion de traitements non efficaces comme le Remdesivir.
L'impunité des laboratoires contraste avec la sévérité envers les critiques du système. Raoult note que lui-même a été accusé de charlatanisme sans preuve, tandis que des entreprises comme Purdue ou Gilead Sciences (fabriquant du Remdesivir) paient des amendes sans admission de culpabilité et continuent leurs activités. Cette impunité est renforcée par des systèmes juridiques qui privilégient les règlements financiers plutôt que des peines criminelles, ce qui ne dissuade pas les comportements frauduleux.
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timestamp: "00:18"
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title: "Les effets secondaires des vaccins COVID-19 et la désinformation organisée"
quote: "Une myocardite post-vaccinale, c'est quasiment la roulette russe. C'est une chance sur 5 de mourir dans les 20 prochaines années."
details:
Raoult et l'animateur discutent des révélations récentes sur les effets secondaires des vaccins COVID-19, citant les travaux de la fondation McKlowe et de Nicolas Hulcher. Une étude systématique des autopsies post-vaccinales aux États-Unis a confirmé des cas de thrombocytopénies, myocardites et péricardites, contrairement aux déclarations initiales des pouvoirs publics qui affirmaient que ces risques étaient négligeables. Surtout, il a été démontré que la protéine spike continue d'être produite pendant des années après la vaccination, causant des dommages cardiaques irréversibles.
La désinformation organisée est mise en évidence, avec des affirmations comme "le ARNm reste dans l'épaule" qui se sont avérées fausses. Raoult compare cela au scandale du Remdesivir, un traitement promu massivement alors qu'il causait des insuffisances rénales et des décès, sans que ses promoteurs ne soient inquiétés. Il partage une anecdote choquante où un représentant de Gilead Sciences admit devant le président français que le Remdesivir avait tué un patient par insuffisance rénale, sans que cela ne suscite de réaction.
L'absence de conséquences pour les responsables de cette désinformation est dénoncée. Raoult note que malgré les preuves accablantes, aucun procès n'a été intenté contre ceux qui ont menti sur l'innocuité des vaccins ou du Remdesivir. Il attribute cela à une "approche religieuse" de la science, où les faits sont ignorés au profit de croyances dogmatiques. Cette section souligne la difficulté de lutter contre des narratifs soutenus par des intérêts financiers colossaux et une presse complaisante.
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timestamp: "00:23"
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title: "La corruption des publications scientifiques et les classements universitaires"
quote: "Deux des champs les plus bénéficiaires du monde, c'est les publications scientifiques et c'est l'industrie pharmaceutique."
details:
Raoult critique le modèle économique des publications scientifiques, dominé par de grandes entreprises capitalistes qui réalisent des bénéfices allant jusqu'à 35%. Il explique que le processus de publication est devenu une machine à profit : les auteurs paient pour publier (entre 1500 et 3500 dollars par article), les relectures par les pairs sont souvent bâclées par manque de temps et de compétence, et les rédacteurs en chef peuvent être sans formation scientifique adéquate. Cela a conduit à une perte de vertu dans la publication scientifique, où la qualité est sacrifiée au profit du buzz et des intérêts commerciaux.
Le système de classement des universités est également corrompu, car il repose presque exclusivement sur les publications dans des journaux du "cartel" (Nature, Science, etc.). Raoult note que des institutions comme Harvard ont tout intérêt à maintenir ce système, car il les favorise. Il propose des alternatives, comme des revues à postériori où les critiques sont signées et responsables, ou des journaux gouvernementaux libres de conflits d'intérêts, comme le Emerging Infection Diseases du CDC.
La mainmise de l'industrie sur la science est illustrée par l'exemple du journal Clinical Infectious Diseases, dont le rédacteur en chef était lié à Gilead Sciences et rejetait les articles critiques sur le Covid-19. Raoult a contribué à son renvoi en exposant ce conflit d'intérêts, mais cela reste une exception dans un système globalement corrompu. Il argue que la solution passe par une décentralisation et une plus grande transparence, plutôt que par une dépendance à des journaux dont les intérêts sont alignés sur ceux de l'industrie pharmaceutique.