---
timestamp: "00:00:02"
marker: "!"
title: "Introduction et contexte de l'entretien"
quote: "L'OMS est en PLS à savoir 650 millions de dollars qui manquent dans les caisses."
details:
L'interview commence par une introduction sur la masterclass d'antifragilité inspirée par Nassim Nicolas Taleb, soulignant l'importance des systèmes qui se renforcent face au chaos. Didier Raoult explique que Scanderia a été créé pour enseigner ces concepts.
Le contexte politique de l'OMS est immédiatement critiqué : déficit financier, influence de Bill Gates (principal donateur), et questions sur la légitimité de Tedros Adhanom (non-médecin). Raoult rappelle que son père a travaillé pour l'OMS dans les années 1960-1970, une époque où l'organisation était perçue comme intègre.
La corruption actuelle est contrastée avec le passé : l'OMS est désormais financée par des intérêts privés (industrie pharmaceutique, Gates) et prend des décisions politiques plutôt que scientifiques, comme l'interdiction de la chloroquine malgré son utilisation courante en Éthiopie.
---
---
timestamp: "00:03:08"
marker: "!"
title: "Philosophie et décadence des systèmes"
quote: "Il n'y a de vertu que dans les commencements."
details:
Raoult développe une analyse philosophique inspirée de Héraclite et des physiciens quantiques (Bohr, Schrödinger) : la science nécessite une pensée critique, absente dans la recherche moderne réduite à des publications mécanistes.
Il applique cette réflexion à l'OMS : comme tout système, elle a été "pourrie" par la médiocrité et les réseaux d'influence. La citation de Charles Péguy illustre cette dégradation inévitable des institutions.
L'exemple des académies scientifiques françaises est cité : leur vieillissement les rend inefficaces, contrairement à des structures temporaires comme l'IUF (Institut Universitaire de France).
---
---
timestamp: "00:06:28"
marker: "!"
title: "Priorités scientifiques négligées"
quote: "Les épidémies invisibles comme la toxoplasmose sont ignorées au profit de fantasmes."
details:
Raoult dénonce les priorités biaisées de l'OMS, comme la gonorrhée résistante aux antibiotiques (un "fantasme" selon lui), alors que des sujets majeurs sont ignorés :
La toxoplasmose (30-50% de la population infectée) liée à des troubles neurologiques et accidents.
Les différences morphologiques hommes-femmes (ratio des doigts) révélatrices de marqueurs biologiques précoces.
Ces découvertes sont rejetées car contraires aux dogmes (ex. : la théorie du genre), illustrant la politisation de la science.
---
---
timestamp: "00:13:46"
marker: "!"
title: "Corruption et conflits d'intérêts"
quote: "Celui qui paye décide : Bill Gates peut noyer l'OMS s'il le veut."
details:
Critique des financements privés de l'OMS (17% par Gates) qui dictent ses politiques. Raoult compare cela à la corruption en France (ex. : membres du Conseil d'État nommés par copinage).
La recherche médicale est corrompue par les lobbys (sida, vaccins), avec des études biaisées et des publications contrôlées par l'industrie.
Proposition radicale : exiger que les médias et revues scientifiques affichent leurs financements, comme des "sponsors sur une veste de NASCAR".
---
---
timestamp: "00:22:36"
marker: "!"
title: "Réformer l'OMS : mission impossible ?"
quote: "Comment changer un système entièrement tordu ? Le détruire est la seule option."
details:
Raoult doute de la possibilité de réformer l'OMS, suggérant sa dissolution et son remplacement par une structure ad hoc pour les crises mondiales.
Il plaide pour des mandats courts et des évaluations régulières, citant Taleb : "Toute organisation devrait avoir une date de péremption."